Liste des cours d'eau du Puy-de-Dôme
La liste des cours d'eau du Puy-de-Dôme présente les principaux cours d'eau traversant pour tout ou partie le territoire du département français du Puy-de-Dôme dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le réseau hydrographique est long d'environ 8 000 km et comprend 132 cours d'eau de longueur supérieure à 10 km, dont 11 mesurent plus de 50 km.
Les cours d'eau sont ordonnés selon leur origine naturelle (fleuve, rivières ou ruisseaux) ou artificielle (canaux). Pour chacun d'entre eux sont précisés : sa classe, sa longueur totale, le cours d'eau dans lequel il se jette (confluence), le bassin collecteur auquel il appartient, le nombre de départements et de communes traversés et le nom des communes qu'il irrigue dans le département du Puy-de-Dôme.
Réseau hydrographique du Puy-de-Dôme
[modifier | modifier le code]Longueur totale
[modifier | modifier le code]La base de données Carthage est le référentiel du réseau hydrographique français. Cette base est réalisée à partir de la couche hydrographie de la base de données Carto enrichie par le ministère chargé de l'environnement et les agences de l'eau avec le découpage du territoire en zones hydrographiques d'une part et la codification de ces zones et du réseau hydrographique d'autre part[1]. De cette base, il ressort que le réseau hydrographique du Puy-de-Dôme comprend environ 8 000 kilomètres de cours d’eau[2].
Bassins
[modifier | modifier le code]Le département du Puy-de-Dôme se scinde en trois bassins versants :
- les bassins Allier-Loire amont et Loire moyenne, constituant des sous-bassins donc du bassin Loire-Bretagne ;
- le bassin de la Dordogne, constituant un sous-bassin du bassin Adour-Garonne.
Bassin Allier-Loire amont
[modifier | modifier le code]Le Bassin Allier-Loire amont, d'une superficie totale de 36 000 km2, s'étend sur douze départements dépendant de trois régions[3]. Il est drainé par les parties amont du bassin de la Loire, recevant elle-même son affluent l'Arconce, et du bassin de l'Allier, recevant la Dore et la Sioule[4].
Il couvre la majeure partie du territoire départemental et les principaux cours d'eau de ce bassin à l'intérieur du Puy-de-Dôme sont l'Ance, affluent direct de la Loire, ainsi que l'Allier et ses deux affluents précités, la Dore et la Sioule.
Bassin de la Loire moyenne
[modifier | modifier le code]Le bassin Loire moyenne s'étend sur 27 350 km2[5] et dix départements répartis sur trois régions. Il se termine au droit de la confluence avec la Vienne[6].
Dans le Puy-de-Dôme, il couvre une petite partie du nord-ouest du territoire départemental. Le Boron, le Bouron et le Mousson, affluents ou sous-affluents de rive droite du Cher — limitrophe du Puy-de-Dôme au nord-ouest — appartiennent à ce bassin.
Bassin de la Dordogne
[modifier | modifier le code]La Dordogne prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), point culminant du Massif central, dans la chaîne des monts Dore sur la commune de Mont-Dore. Elle se forme, par la réunion de deux torrents : la Dore et la Dogne. La Dore prend sa source à 1 694 mètres et reçoit à 1 366 mètres d'altitude la Dogne, au pied du puy de Sancy[7]. Le territoire du bassin de la Dordogne situé dans le département du Puy-de-Dôme, d'une superficie de 826,46 km2 appartient au sous-bassin de la Haute-Dordogne, lui-même d'une superficie de 6 179,01 km2 et couvrant cinq départements (le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Creuse, la Corrèze et le Lot). Les cours d’eau principaux en sont la Dordogne, le Chavanon, la Diège, la Luzège, le Doustre, la Rhue, la Sumène, l’Auze, la Maronne et la Cère[8]. Le bassin de la Dordogne appartient lui-même au bassin Adour-Garonne. Dans le Puy-de-Dôme, les trois cours d'eau principaux qui font partie de ce bassin sont la Dordogne, le Chavanon et la Rhue.
Cours d'eau naturels
[modifier | modifier le code]Définition
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 2016, aucun texte législatif ne définissait la notion de cours d’eau[9]. Ce n'est qu'avec la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages que cette lacune est comblée. L'article 118 de cette loi insère un nouvel article L. 215-7-1 dans le code de l'environnement précisant que « constitue un cours d'eau un écoulement d'eaux courantes dans un lit naturel à l'origine, alimenté par une source et présentant un débit suffisant la majeure partie de l'année. L'écoulement peut ne pas être permanent compte tenu des conditions hydrologiques et géologiques locales. »[10]. Ainsi les deux principaux critères retenus sont :
- la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, ce qui distingue les cours d’eau (artificialisés ou non) des fossés et canaux creusés par la main de l’homme ;
- la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, critère qui doit être évalué en fonction des conditions climatiques et hydrologiques locales.
Cours d'eau permanents de longueur supérieure ou égale à 10 km
[modifier | modifier le code]Le réseau hydrographique du Puy-de-Dôme comprend 132 cours d'eau permanents de longueur supérieure à 10 km et dont le cours est en partie ou en totalité dans le département du Puy-de-Dôme[11].
Le référentiel national hiérarchise le réseau en 7 classes selon l'importance décroissante des cours d'eau[12]. Le tableau ci-après regroupe tous les cours d'eau irriguant pour tout ou partie du département et appartenant à l'une des classes 1 à 4. Pour chacune de ces classes les caractéristiques des cours d'eau sont les suivantes :
- 1 : longueur supérieure à 100 km ou tout cours d’eau se jetant dans une embouchure logique[Note 1] et d'une longueur supérieure à 25 km ;
- 2 : longueur comprise entre 50 et 100 km ou tout cours d’eau se jetant dans une embouchure logique et d’une longueur supérieure à 10 km ;
- 3 : longueur comprise entre 25 et 50 km ;
- 4 : longueur comprise entre 10 et 25 km.
Autres cours d'eau
[modifier | modifier le code]Les services de l'État recensent environ 8 000 km de cours d'eau dans le département[2].
En lien avec la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, publiée au Journal officiel du , définissant la notion de cours d’eau, une instruction du gouvernement du [13] demande aux services d’État de mettre en place une cartographie du réseau hydrographique dans chaque département, afin de permettre aux riverains concernés de distinguer facilement les cours d’eau des fossés, non soumis aux mêmes règles : une intervention sur un cours d’eau allant au-delà de l’entretien courant ne peut en effet se faire que dans le cadre d’une déclaration ou autorisation « loi sur l’eau »[14]. Concernant le Puy-de-Dôme, cette cartographie interactive est disponible depuis [2].
Canaux
[modifier | modifier le code]Aucun canal ne traverse le territoire du département.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Listes des rivières de France, des cours d'eau de France par longueur, des cours d'eau de France par bassin versant et des fleuves de France
- Droit et gestion des cours d'eau en France
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Les cours d'eau français », SANDRE
- « Base de données Hydro », Ministère de l'écologie et du développement durable
- « Cartographie interactive des cours d’eau du Puy-de-Dôme », Préfecture du Puy-de-Dôme
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- On entend par « embouchure logique » une interruption du réseau formé par les cours d’eau naturels : mer, puits, etc.
- Le point de confluence est le point où un cours d'eau, appelé affluent, se jette dans un autre.
- Selon le Sandre, la confluence du Dognon avec la Dordogne se situe au milieu du lac de Bort-les-Orgues, à l'intérieur du territoire de Labessette (dans le Puy-de-Dôme), du fait de la position du point d'intersection des axes des cours d'eau à l'intérieur de cette commune dans le système d'information géographique national BD Carthage, mais la confluence physique sur le terrain est bien plus à l'ouest, sur la commune de Monestier-Port-Dieu (en Corrèze).
Références
[modifier | modifier le code]- « Définition BD Carthage », sur professionnels.ign.fr, Institut national de l'information géographique et forestière (consulté le ).
- « Cartographie interactive des cours d’eau du Puy-de-Dôme », sur puy-de-dome.gouv.fr (consulté le ).
- « Présentation de la délégation Allier-Loire amont » [PDF], sur eau-loire-bretagne.fr, (consulté le ), p. 9.
- « Évaluation préliminaire du risque d'inondation sur le district Loire-Bretagne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur eptb-loire.fr, (consulté le ), p. 9.
- « Programme de mesures 2016-2021 - Chapitre 4 : Les résultats par sous-bassin - Loire moyenne » [PDF], sur sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr, (consulté le ), p. 84.
- « Évaluation préliminaire du risque d'inondation sur le district Loire-Bretagne »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur eptb-loire.fr, (consulté le ), p. 11.
- « Enquête publique relative au projet présenté par le Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple (SIVOM) de la Haute Dordogne de Déclaration d'Intérêt Général (DIG) et d'autorisation de travaux programmés dans le contrat territorial des sources de la Dordogne Sancy Artense concernant la commune du Mont Dore - Rapport du commissaire enquêteur. », sur puy-de-dome.gouv.fr, (consulté le ).
- « Contrat territorial de Haute-Dordogne », sur eptb-dordogne.fr, (consulté le ).
- « Eau - Les cours d'eau : quelle réglementation dans le Loiret? », sur loiret-agricole.reussir.fr, Réussir SA, (consulté le ).
- « Loi n°2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Croisement entre les cours d'eau 2010 et les départements 2008 - France entière », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « BD Carthage - descriptif de contenu », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ), p. 31.
- « Instruction du Gouvernement du 3 juin 2015 relative à la cartographie et l’identification des cours d’eau et à leur entretien », sur circulaire.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Une cartographie des cours d’eau sur le Puy-de-Dôme », sur puy-de-dome.gouv.fr (consulté le ).
- Les cours d'eau sur le site du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) de l'Office international de l'eau :
- Sandre, « l'Ailloux »
- Sandre, « l'Aise »
- Sandre, « l'Alagnon »
- Sandre, « l'Allanche »
- Sandre, « l'Allier »
- Sandre, « l'Ambène »
- Sandre, « l'Ance »
- Sandre, « l'Andelot »
- Sandre, « l'Andrable »
- Sandre, « l'Angaud »
- Sandre, « l'Antaillat »
- Sandre, « l'Artière »
- Sandre, « l'Arzon »
- Sandre, « les Assats »
- Sandre, « l'Auze »
- Sandre, « l'Auzelle »
- Sandre, « l'Auzon »
- Sandre, « l'Auzon »
- Sandre, « Les Bargues »
- Sandre, « le Batifol »
- Sandre, « la Bave »
- Sandre, « Le Beautourne »
- Sandre, « le Bedat »
- Sandre, « le Bessanton »
- Sandre, « Le Bonjon »
- Sandre, « le Boron »
- Sandre, « la Bouble »
- Sandre, « le Bouron »
- Sandre, « Ruisseau la Burande »
- Sandre, « Le Burandou »
- Sandre, « le Buron »
- Sandre, « le Carcasse »
- Sandre, « le Chabrilloux »
- Sandre, « le Chalamont »
- Sandre, « le Chambaron »
- Sandre, « rivière de Chaméane »
- Sandre, « le Champdieu »
- Sandre, « la Chaux »
- Sandre, « Le Chavanon »
- Sandre, « le Cher »
- Sandre, « le Chevalet »
- Sandre, « La Clidane »
- Sandre, « le Coli »
- Sandre, « Ruisseau de Cornes »
- Sandre, « le Courbanges »
- Sandre, « le Courbière »
- Sandre, « la Couze »
- Sandre, « la Couze Chambon »
- Sandre, « la Couze d'Ardes »
- Sandre, « la Couze Pavin »
- Sandre, « le Couzilloux »
- Sandre, « le Couzon »
- Sandre, « la Credogne »
- Sandre, « le Cros »
- Sandre, « Le Dognon »
- Sandre, « la Dolore »
- Sandre, « La Dordogne »
- Sandre, « la Dore »
- Sandre, « la Dorette »
- Sandre, « le Dorson »
- Sandre, « le Doulon »
- Sandre, « la Durolle »
- Sandre, « l'Eau Mère »
- Sandre, « Ruisseau de l'Eau verte »
- Sandre, « l'Enfer »
- Sandre, « la Faye »
- Sandre, « le Fredet »
- Sandre, « La Gagne »
- Sandre, « la Gazelle »
- Sandre, « le Gensat »
- Sandre, « le Gérize »
- Sandre, « la Gorce »
- Sandre, « la Grand Rive »
- Sandre, « le Jauron »
- Sandre, « le Lambronnet »
- Sandre, « la Leuge »
- Sandre, « la Ligonne »
- Sandre, « le Lilion »
- Sandre, « le Litroux »
- Sandre, « Ruisseau de la Loubière »
- Sandre, « Ruisseau de Loubinoux »
- Sandre, « la Malgoutte »
- Sandre, « le Malvoissière »
- Sandre, « la Mare »
- Sandre, « le Maréchot »
- Sandre, « les Martinanches »
- Sandre, « le Mende »
- Sandre, « la Merlaude »
- Sandre, « le Miodet »
- Sandre, « la Miouze »
- Sandre, « la Monne »
- Sandre, « la Morge »
- Sandre, « La Mortagne »
- Sandre, « le Moulin de Layat »
- Sandre, « le Mousson »
- Sandre, « La Panouille »
- Sandre, « Les Parcelles »
- Sandre, « le Petit Sioulet »
- Sandre, « le Pierre Brune »
- Sandre, « le Puy Guillon »
- Sandre, « le Quinsat »
- Sandre, « le Ranquet »
- Sandre, « la Ribe »
- Sandre, « la Ribière »
- Sandre, « Le Rigaud »
- Sandre, « rivière la rhue »
- Sandre, « le Rochefort »
- Sandre, « les Roches »
- Sandre, « le Sardon »
- Sandre, « le Sarmon »
- Sandre, « le Sault »
- Sandre, « la Saunade »
- Sandre, « la Semaine »
- Sandre, « la Sianne »
- Sandre, « le Sichon »
- Sandre, « la Sioule »
- Sandre, « le Sioulet »
- Sandre, « le Sioulot »
- Sandre, « La Tarentaine »
- Sandre, « la Tartasse »
- Sandre, « Le Taurons »
- Sandre, « le Teissoux »
- Sandre, « rivière la tialle »
- Sandre, « le Tonvic »
- Sandre, « le Tourdoux »
- Sandre, « le Tyx »
- Sandre, « la Valette »
- Sandre, « le Vauziron »
- Sandre, « la Vergne »
- Sandre, « le Vergne Labouesse »
- Sandre, « le Vertolaye »
- Sandre, « la Veyre »